Manipulations autour du RIFSEEP

Manipulations autour du RIFSEEP
Une revendication ajoutée en fin de liste pour « mobiliser » ou gonfler les chiffres de la mobilisation à la grève nationale généraleLes branches CGT et FO de la DGAC ont ajouté le RIFSEEP au bout de la longue liste de revendications sur lesquelles les centrales nationales appellent à faire grève le 9 avril prochain : austérité, pacte de responsabilité, loi Macron, Crédit Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), etc.Mais, le RIFSEEP que tout le monde refuse aujourd’hui a été inscrit dans le protocole 2013 avec l’assentiment des signataires qui ont, dans un premier temps, participé pendant plusieurs mois à un GT protocolaire sur ce thème et sciemment dissimulé les conséquences de ce projet désastreux pour les personnels. Ce GT sur la mise en œuvre du RIFSEEP a été stoppé à la demande de l’UNSA qui, aussitôt :- a informé les personnels de ce qui se tramait,- a exigé (réellement, et pas uniquement par tracts !!) l’abandon de cette réforme,- est intervenue pour que le Directeur Général de la DGAC demande  l’exclusion de l’ensemble des corps de la DGAC.Le Directeur Général de la DGAC a demandé un report d’application de la première vague et une exemption pour les corps techniques. Dans ce contexte, pour l’UTCAC, il est prématuré d’appeler à la grève sans attendre la réponse du gouvernement.
Une grève qui masque l’inefficacité des signataires du protocole à faire appliquer les maigres contrepartiesCes mêmes syndicats demandent, dans le préavis déposé, l’application des mesures protocolaires.Ce choix délibéré empêche l’UNSA de s’associer en soutenant un protocole qu’elle n’a pas signé et dont les seules mesures effectives sont l’aggravation des sous-effectifs, les fermetures de services et les déplacements massifs et brutaux de personnels.
Une grève noyée dans une autreComme si ce mélange des genres ne suffisait pas, un appel à la grève du SNCTA couvre la date du 9 avril. En conséquence, il y a fort à parier que toute action au sein de la DGAC sur un sujet qui ne touche pas les contrôleurs passera totalement inaperçue autant pour les médias que pour la direction de la DGAC.Là encore, ce choix est délibéré et ne vise qu’à soutenir l’action du SNCTA tout en faisant semblant de la critiquer.
La position de l’UTCACL’UTCAC :- ne se reconnait pas dans cette plate-forme fourre-tout, générale, tout en négatif, et éloignée de ses propres mandats en particulier pour certains sujets ;- ne conteste évidemment pas le droit de ces organisations à prendre une telle initiative ;- maintient cependant son analyse quant à son fond, à sa forme et à son calendrier ;
 L’UTCAC n’appelle donc pas à la grève le 9 avril mais laisse chacun libre de suivre cet appel tout en incitant à la prudence au regard des prochains combats à mener sur des sujets très concrets comme le RIFSEEP, la baisse des effectifs et le mal-être au travail.
Une revendication ajoutée en fin de liste pour « mobiliser » ou gonfler les chiffres de la mobilisation à la grève nationale généraleLes branches CGT et FO de la DGAC ont ajouté le RIFSEEP au bout de la longue liste de revendications sur lesquelles les centrales nationales appellent à faire grève le 9 avril prochain : austérité, pacte de responsabilité, loi Macron, Crédit Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), etc.Mais, le RIFSEEP que tout le monde refuse aujourd’hui a été inscrit dans le protocole 2013 avec l’assentiment des signataires qui ont, dans un premier temps, participé pendant plusieurs mois à un GT protocolaire sur ce thème et sciemment dissimulé les conséquences de ce projet désastreux pour les personnels. Ce GT sur la mise en œuvre du RIFSEEP a été stoppé à la demande de l’UNSA qui, aussitôt :- a informé les personnels de ce qui se tramait,- a exigé (réellement, et pas uniquement par tracts !!) l’abandon de cette réforme,- est intervenue pour que le Directeur Général de la DGAC demande  l’exclusion de l’ensemble des corps de la DGAC.Le Directeur Général de la DGAC a demandé un report d’application de la première vague et une exemption pour les corps techniques. Dans ce contexte, pour l’UTCAC, il est prématuré d’appeler à la grève sans attendre la réponse du gouvernement.
Une grève qui masque l’inefficacité des signataires du protocole à faire appliquer les maigres contrepartiesCes mêmes syndicats demandent, dans le préavis déposé, l’application des mesures protocolaires.Ce choix délibéré empêche l’UNSA de s’associer en soutenant un protocole qu’elle n’a pas signé et dont les seules mesures effectives sont l’aggravation des sous-effectifs, les fermetures de services et les déplacements massifs et brutaux de personnels.
Une grève noyée dans une autreComme si ce mélange des genres ne suffisait pas, un appel à la grève du SNCTA couvre la date du 9 avril. En conséquence, il y a fort à parier que toute action au sein de la DGAC sur un sujet qui ne touche pas les contrôleurs passera totalement inaperçue autant pour les médias que pour la direction de la DGAC.Là encore, ce choix est délibéré et ne vise qu’à soutenir l’action du SNCTA tout en faisant semblant de la critiquer.
La position de l’UTCACL’UTCAC :- ne se reconnait pas dans cette plate-forme fourre-tout, générale, tout en négatif, et éloignée de ses propres mandats en particulier pour certains sujets ;- ne conteste évidemment pas le droit de ces organisations à prendre une telle initiative ;- maintient cependant son analyse quant à son fond, à sa forme et à son calendrier ;
 L’UTCAC n’appelle donc pas à la grève le 9 avril mais laisse chacun libre de suivre cet appel tout en incitant à la prudence au regard des prochains combats à mener sur des sujets très concrets comme le RIFSEEP, la baisse des effectifs et le mal-être au travail.
Lire le Télégramme N°2015-011 du mardi 7 avril 2015

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